Retour sur l’origine de votre charge mentale ?

Lorsque vous vous êtes installées avec votre amoureux, vous êtes-vous posées cette question : qui fait quoi dans le foyer ?

La réponse est non, n’est-ce pas ?

Vous n’avez pas abordé le sujet et c’est normal. Vous avez reproduit instinctivement le modèle de votre mère, votre conjoint celui de son père. Une organisation inégale s’est mise en place car vous n’avez pas communiqué sur le sujet.

C’était même grisant pour vous, d’allier la working girl à la parfaite gestionnaire du foyer.

Puis de votre amour est né un enfant. Les choses à penser liées au foyer ont augmenté, votre esprit a commencé à se charger de ces nouvelles tâches auxquelles vous devriez désormais penser. Pendant votre congé maternité vous trouviez normal de prendre la majorité des choses à votre charge..

A la reprise de votre activité professionnelle, vous avez maintenu ce mode de fonctionnement, car une fois de plus, vous n’avez pas communiqué sur le sujet.

Les conséquences pour vous ?

Toutes ces choses à penser sont devenues de plus en plus lourdes, stressantes, épuisantes et source de conflit avec l’autre.

Ce trop plein mental et physique, ces non-dits accumulés et votre envie profonde de trop bien faire vous frustre et vous donne l’impression de subir votre vie, de la vivre comme une succession de choses à penser sans la vivre pleinement.

Que vous dirait votre « vous » de 70 ans ?

Peut-être ceci, non ?

Arrête de subir, arrête de te plaindre et réagis pour agir ! Quel exemple veux-tu être pour tes enfants, une femme qui accepte la situation ou une femme qui décide de changer ce qui ne lui convient pas ? Si tu laisses les choses telles qu’elles sont aujourd’hui, ta fille sera comme toi plus tard et ton fils sera comme son père ! Rien n’aura bougé, si toi et ton conjoint ne décidez pas ensemble, de faire évoluer les choses, pour une société plus agréable pour les mamans qui travaillent de demain.

Et donc ?

Il est temps de passer à l’étape qui suit le diagnostic de la charge mentale et d’entamer le traitement, non ? Einstein a dit :

C’est de la folie de penser que le résultat sera différent si l’on conserve le même comportement

Il faut donc penser autrement que « si je ne le fais pas, ce ne sera pas fait ». Parce que si vous pensez cela, vous agirez de façon à ce qu’effectivement ce soit le cas.

La première question à vous poser est :

« quel est le résultat que je veux obtenir ? ».

« Une meilleure répartition des tâches car je n’y arrive plus », c’est ça ?

La deuxième question à vous poser est :

« quel comportement dois-je adopter pour obtenir ce résultat ? »

Ce nouveau résultat vous l’obtiendrez en acceptant de voir votre conjoint comme un co-équipier et plus comme un exécutant. Pour cela parlez avec lui de votre surcharge mentale sans agressivité. Vous devez lui parler de votre ressenti et écouter aussi le sien.

Par exemple, vous :

J’ai l’impression de devoir penser à tout, tout le temps, même en réunion au travail, je n’ai aucun merci, c’est comme si c’était normal, j’étouffe, je suis à bout.

Lui :

J’ai l’impression que dès que je fais quelque chose ce n’est jamais fait comme toi, ni aussi vite que toi et je me sens nul, inutile, je me sens dévalorisé.

Engager aujourd’hui, une profonde réflexion sur votre surcharge mentale est important pour vos enfants demain. Vous casserez les codes et dépasserez l’impact négatif de l’éducation genrée, où chacun des enfants imite le parent de son sexe. Si vos filles et vos garçons grandissent auprès de parents qui ont une répartition équitable des tâches, sans chef de projet et son assistant, la surcharge mentale ne sera plus un facteur d’épuisement et de burn-out pour eux.

Ma vision est peut-être naïve et utopiste, mais je suis convaincue, que si chacune, nous faisons notre premier petit pas, au bout du compte un grand pas sociétal peut-être accompli.

N’hésitez pas à vous faire accompagner dans cette démarche de changement si cela vous semble perdu d’avance, car le seul fait de vous dire que cela vous semble impossible rendra la tâche impossible.

Retrouvez mon guide pratique anti burn out « le jour où j’ai coupé l’oreille du doudou de mon enfant »

« La différence entre celle que vous êtes et celle que vous voudriez être, c’est ce que vous faites »

 

Qui suis-je ?

Je suis Sandrine Joineau, créatrice de « au bonheur des Working Mums ». Comme vous, je n’arrivais pas à concilier ma vie de maman, de femme active et de femme. Trop de stress à cause de ma pression à être parfaite sur tous les fronts. Trop de tension avec ma fille. Trop d’insatisfaction, de frustration. L’exemple de Working Mum que je donnais à ma fille : stress, manque de confiance en moi, phrases négatives sur moi, cris, punitions, menaces… n’était pas celui que j’avais imaginé.

Un jour, à bout de nerf, j’ai coupé l’oreille de son doudou. J’ai pris conscience que je devais changer mon comportement. J’ai découvert le développement personnel, la parentalité positive et j’ai développé ma méthode pour plus de sérénité et de satisfaction. J’ai compris que je me prenais pour Wonder Woman, que je faisais passer les besoins des autres avant les miens et qu’ inconsciemment j’attendais leur reconnaissance. Insatisfaite et stressée, je passais à côté du bonheur d’être maman.

Je me suis formée au coaching et aujourd’hui, parce que je l’ai vécu et que j’ai changé, j’aide les Working Mums à concilier leur vie de maman et de femme active sans oublier leur vie de femme, grâce à une méthode d’accompagnement sur-mesure et ludique qui s’appuie sur la psychologie positive et la parentalité positive.

Un premier coup de pouce, mon quizz gratuit

2 min pour savoir si vous vous prenez pour Wonder Woman ou pas...

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