Quelques jours passés avec ma mère et nous avons évoqué cette époque où j’avais 6 ans, l’âge de ma fille Pauline.

J’ai été très surprise de tous ces souvenirs qu’elle a complètement « zappés » à son grand désarroi et qui pour moi sont si précieux.

Comment est-ce possible ?

En en discutant, voici ce qu’elle m’a dit :

j’étais tout le temps stressée par la boutique (mes parents étaient épiciers) et quand j’étais avec toi, il fallait que ça file droit, que ça aille vite, je n’avais pas de patience et je me disais « plus vite ce sera fait et plus vite j’irai me coucher, pour essayer d’assurer ma journée du lendemain », c’est comme si tu étais « une chose en plus à faire dans ma journée » et aujourd’hui, je me rends compte, en profitant de Pauline, à quel point je t’ai « expédiée » sans être vraiment avec toi.

Inutile de vous préciser que j’avais la chair de poule et le coeur qui battait à tout rompre, l’effet miroir, ça vous parle ?

En l’écoutant je me suis reconnue, c’était moi 2 ans en arrière !

Et pourtant, je me suis battue pour avoir ma fille, plusieurs fausses couches dont son jumeau, menace d’accouchement prématuré, alitement de 2 mois, césarienne en urgence …

Comment se fait-il, que malgré tout, je sois passée à côté d’elle pendant 4 ans et que, moi aussi, je l’ai gérée façon to do list ?

Tout comme ma mère, mon état d’esprit, ma fatigue quotidienne, mon stress, m’enfermaient dans une spirale de laquelle je ne parvenais à m’extraire. J’étais convaincue que cela ne pouvait pas être autrement, j’avais toujours vu ma mère en baver et c’était normal, c’était mon schéma de construction.

Tout comme ma mère, je n’étais jamais pleinement présente avec Pauline, l’esprit accaparé par mes ruminations, mes préoccupations de la journée passée ou celle du lendemain. Ce trop plein mental, conséquence de mon manque d’estime personnelle, me poussait à sur-exiger de moi pour donner le change aux autres, leur donner l’impression que j’étais à la hauteur, que je pouvais assurer partout. Tant de stress, conséquence de la pression que je me mettais, que je relarguais sur Pauline, lui en attribuant la responsabilité, en la trouvant difficile à gérer, chiante. Tout comme ma mère à l’époque.

Lors de notre échange, ma mère m’a dit avec beaucoup d’émotion que si c’était à refaire, c’est tout le reste qu’elle enverrait paître pour profiter de moi et pas le contraire, car à cause de ce comportement, aujourd’hui, elle n’a même plus de beaux souvenirs. Elle est heureuse que j’ai changé mais triste que j’ai du craquer pour réagir. Elle, elle regrette de ne pas avoir pris conscience de tout cela avant que son unique petite fille n’arrive dans sa vie et ne la renvoie à son histoire personnelle.

Pour ma maman, pour Pauline, pour moi, pour vous, je ne peux que me féliciter d’avoir changée en déprogrammant mon mode pilote automatique, en m’autorisant à m’aimer pour de vrai, avec mon regard et plus celui des autres.

L’enfance de nos enfants ne dure que le temps de leur enfance alors l’important n’est-il pas de se demander ceci :

Qu’est-ce qui vaut vraiment le coup, ici et maintenant :

– le petit vélo qui tourne bien trop vite dans votre tête et qui vous pousse à faire passer tout le reste avant vous?

– ou votre coeur, qui vous dit que ce qui est fait est passé, que demain n’existe pas encore, que le présent est ici et maintenant et que vous devez vous donner la possibilité de le vivre pleinement ?

Retrouvez mon guide pratique anti burn out « le jour où j’ai coupé l’oreille du doudou de mon enfant »

 

« La différence entre celle que vous êtes et celle que vous voudriez être, c’est ce que vous faites »

Qui suis-je ?

Je suis Sandrine Joineau, créatrice de « au bonheur des Working Mums ».

Comme vous, je n’arrivais pas à concilier ma vie de maman, de femme active et de femme. Trop de stress à cause de ma pression à être parfaite sur tous les fronts. Trop de tension avec ma fille. Trop d’insatisfaction, de frustration. L’exemple de Working Mum que je donnais à ma fille : stress, manque de confiance en moi, phrases négatives sur moi, cris, punitions, menaces… n’était pas celui que j’avais imaginé.

Un jour, à bout de nerf, j’ai coupé l’oreille de son doudou. J’ai pris conscience que je devais changer mon comportement. J’ai découvert le développement personnel, la parentalité positive et j’ai développé ma méthode pour plus de sérénité et de satisfaction. J’ai compris que je me prenais pour Wonder Woman, que je faisais passer les besoins des autres avant les miens et qu’ inconsciemment j’attendais leur reconnaissance. Insatisfaite et stressée, je passais à côté du bonheur d’être maman.

Je me suis formée au coaching et aujourd’hui, parce que je l’ai vécu et que j’ai changé, j’aide les Working Mums à concilier leur vie de maman et de femme active sans oublier leur vie de femme, grâce à une méthode d’accompagnement sur-mesure et ludique qui s’appuie sur la psychologie positive et la parentalité responsable.

Un premier coup de pouce, mon quizz gratuit

2 min pour savoir si vous vous prenez pour Wonder Woman ou pas...

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