Nous nous parlons en permanence à nous-mêmes, c’est notre petite voix intérieure que souvent, d’ailleurs, nous aimerions bien pouvoir mettre en sourdine. Elle nous énerve parce qu’elle se focalise sur le négatif et nous fait voir une réalité qui lui correspond, sous un angle négatif. En ce qui me concerne, voici des phrases qui tournaient en boucle :
« je suis nulle et tout le monde va s’en apercevoir (merci le syndrome de l’imposteur),
je suis chiante,
je ne suis pas cultivée,
je suis futile,
tant que je n’aurais pas perdu mes 5 kilos de grossesse je ne serais pas désirable,
je suis inintéressante,
je réussis uniquement parce que j’ai de la chance (re-merci le syndrome de l’imposteur),
je suis une mauvaise mère,
je n’ai aucune patience,
je suis extravertie,
si je ne gère pas la maison il ne le fera pas,
si je n’y pense pas personne n’y pensera…»
Est-ce que cela vous parle ? Les vôtres vous viennent-elles à l’esprit ?
L’inconvénient de ce genre de phrases c’est qu’elles précèdent nos actions et les influencent.
Savez-vous que le cerveau produit 50 000 pensées par jour et que 80% sont des pensées négatives ? Et pas de chance pour nous, notre cher cerveau a une tendance naturelle à se focaliser sur le négatif, un résidu probable de notre évolution, pour préserver notre survie, en considérant le problème pour anticiper le danger.
Mais d’où viennent ces pensées ?
Elles sont nées tout au long de notre construction, à partir de ce qu’on nous a dit et aussi de ce que l’on a observé de soi et de ce qui nous entoure. Nos pensées nous sont propres car elles dépendent de ce que l’on a compris et interprété à partir ce notre vécu personnel. Ajouté à cela, il y a le formatage que nous impose la société, les médias, la religion, toutes ces injonctions que nous subissons : il faut être comme ceci ou comme cela, posséder ceci ou cela, manger ceci plutôt que cela, dire ceci comme cela et pas autrement, être plus ceci et moins cela, en faire plus sinon on n’y arrivera pas et patati et patata….
Le cerveau est programmé pour s’économiser ; il garde son énergie pour prévenir un danger et il se met en mode pilote automatique sur les sujets qu’il maitrise et qu’il rencontre au quotidien. Donc toutes ces pensées sont peu à peu devenues des croyances, c’est-à-dire une réalité que nous voyons avec nos propres lunettes de vécu. Elles rassurent notre cerveau, lui évite de se fatiguer puisqu’il ne les remet plus en question.
Si je vous parle de cela, c’est parce que je veux vous faire comprendre que vous n’êtes pas la somme des pensées que vous avez dans la tête et vous pouvez agir sur vos pensées en commençant par les identifier.
Je vous propose donc cet exercice : dressez la liste de vos pensées négatives, en vous inspirant des miennes et pour chacune écrivez 3 raisons qui viennent la contredire :
Voici un exemple :
Pensée négative = « je suis une mauvaise mère »
c’est faux parce que je n’ai pas hésité à m’interposer entre une voiture et ma fille le jour où elle est allée sur la route,
c’est faux parce que quand elle a mal quelque part c’est moi qu’elle appelle,
c’est faux parce que quand elle me présente à ses copines, elle dit avec un grand sourire « c’est MA maman »
Pensée négative = « tant que je n’aurais pas perdu mes 5 kilos de grossesse je ne serais pas désirable »
c’est faux parce que mon mari a toujours ce même regard sur moi,
c’est faux parce que je reçois toujours des compliments,
c’est faux parce que je suis à croquer dans cette robe.
A vous de jouer !
Une fois que vous aurez pris conscience que vous pouvez mettre à mal votre pensée négative, qu’elle ne représente pas la réalité, vous pourrez choisir de placer votre attention sur la phrase qui vient après le « c’est faux parce que ». En remplaçant votre pensée négative par une phrase positive et vraie votre comportement va changer car vous aurez changé de lunettes 🙂
Vous voulez aller plus loin ? Et si vous commenciez par être plus sympa avec la Working Mum extra que vous êtes ?
Retrouvez mon guide pratique anti burn out « le jour où j’ai coupé l’oreille du doudou de mon enfant »
« La différence entre celle que vous êtes et celle que vous voudriez être, c’est ce que vous faites »
Qui suis-je ?
Je suis Sandrine Joineau, créatrice de « au bonheur des Working Mums ».
Comme vous, je n’arrivais pas à concilier ma vie de maman, de femme active et de femme. Trop de stress à cause de ma pression à être parfaite sur tous les fronts. Trop de tension avec ma fille. Trop d’insatisfaction, de frustration. L’exemple de Working Mum que je donnais à ma fille : stress, manque de confiance en moi, phrases négatives sur moi, cris, punitions, menaces… n’était pas celui que j’avais imaginé.
Un jour, à bout de nerf, j’ai coupé l’oreille de son doudou. J’ai pris conscience que je devais changer mon comportement. J’ai découvert le développement personnel, la parentalité positive et j’ai développé ma méthode pour plus de sérénité et de satisfaction. J’ai compris que je me prenais pour Wonder Woman, que je faisais passer les besoins des autres avant les miens et qu’ inconsciemment j’attendais leur reconnaissance. Insatisfaite et stressée, je passais à côté du bonheur d’être maman.
Je me suis formée au coaching et aujourd’hui, parce que je l’ai vécu et que j’ai changé, j’aide les Working Mums à concilier leur vie de maman et de femme active sans oublier leur vie de femme, grâce à une méthode d’accompagnement sur-mesure et ludique qui s’appuie sur la psychologie positive et la parentalité responsable.