Être maman c’est fabuleux, ressentir un tel amour pour un être que l’on a désiré, porté, découvert avec des yeux remplis de larmes, est une chose que l’on ne nous apprend pas, qui s’impose à nous.
Mais pourtant, qu’est-ce que c’est difficile aussi, non ?
Les premières années ressemblent un peu à parcours du combattant, un long marathon avec les maladies bénignes à répétition et toutes ces journées « enfant malade » que l’on doit poser en ayant la désagréable impression
- de ne pas être l’employée sur laquelle on peut compter,
- d’être celle qui n’est pas à la hauteur,
- d’être celle que l’on juge en permanence et dont on remet les qualités professionnelles en question,
- d’être celle à qui l’on ne propose pas ou refuse la promotion, pour l’instant, parce que compte tenu de sa vie de maman ce n’est pas le moment,
- d’être celle qui est une mauvaise mère parce que ça la soule de passer 2 heures au parc à regarder le trésor de sa vie gratter le sable,
- d’être celle qui ne kiffe pas du tout le temps passé à observer la chair de sa chair empiler ses cubes en bois,
- d’être celle qui va se dire « fait suer » lorsqu’en pleine nuit il faut se lever, parce qu’une fois de plus, la fièvre se manifeste par des pleurs toutes les heures dans la chambre d’à côté,
- d’être celle qui se sent frustrée en permanence de vivre la réalité d’une vie qu’elle avait fantasmée, tout simplement parce qu’on nous fait croire que la vie d’une femme qui devient maman, qui reprend sa vie d’avant, avec son travail, ses responsabilités, sa vie de couple, de famille, amicale est une chose facile, naturelle et épanouissante.
Il y a donc pleins de moments où nous sommes frustrées parce qu’on a l’impression de subir tout ce qui ne dépend pas de nous.
L’accumulation de mauvaises nuits, de jours passés à rester à la maison en attendant que le petit aille mieux alors qu’on était déjà sous l’eau au boulot, est stressante, fatigante et laisse un arrière-goût d’insatisfaction.
Alors il est temps de souffler et d’ajouter sur sa to do list « des temps pour soi » pour dépasser ce sentiment de frustration qui peut être très culpabilisant.
Tête à tête avec son conjoint une fois par mois
Vouloir n’être que les parents de son enfant n’est pas bon pour un couple. En tant que maman, on a tendance à culpabiliser à l’idée de laisser son enfant à d’autres que soi, mais une maman a le droit de passer du bon temps sans son enfant et de se retrouver femme, amante de son conjoint de temps en temps, non ?
Vivre des moments exclusifs de couple permet de se renforcer l’un l’autre, de recharger ses batteries et d’appréhender encore mieux les futurs bobos de l’enfant.
Se lever un peu plus tôt si vous êtes du matin
Si cela correspond à votre rythme, mettre le réveil 30 minutes ou 1 heure avant que la maison ne se réveille à son tour peut vous permettre de prendre du temps rien que vous avant que la journée remplie d’activité ne commence. Ce temps, seule, sans obligation familiale vous permettra de faire ce que vous voulez (méditation, yoga, lecture de magazine de filles, longue douche, long petit déjeuner, musique…). Tout ce qui peut être fait pour vous pendant ce moment-là aura une incidence positive sur votre humeur et le déroulement du reste de votre journée.
Penser que la difficulté des premières années de vie de votre enfant ne va pas durer car il va grandir
Pour être passée par là et avoir dépassé la période difficile de la petite enfance, je peux vous assurer que tout ce qui semble insurmontable et installé dans le temps ne dure pas. Un beau jour, votre enfant deviendra autonome et vous sollicitera moins. Avec le recul, le conseil que je peux vous donner est de profiter malgré tout de ces premières années en vous aménageant des espaces temps rien que pour vous pour vivre cette étape dans le plaisir et pas dans la frustration.
Retrouvez mon guide pratique anti burn out « le jour où j’ai coupé l’oreille du doudou de mon enfant »
Qui suis-je ?
Je suis Sandrine Joineau, créatrice de « au bonheur des Working Mums ». Comme vous, je n’arrivais pas à concilier ma vie de maman, de femme active et de femme. Trop de stress à cause de ma pression à être parfaite sur tous les fronts. Trop de tension avec ma fille. Trop d’insatisfaction, de frustration. L’exemple de Working Mum que je donnais à ma fille : stress, manque de confiance en moi, phrases négatives sur moi, cris, punitions, menaces… n’était pas celui que j’avais imaginé.
Un jour, à bout de nerf, j’ai coupé l’oreille de son doudou. J’ai pris conscience que je devais changer mon comportement. J’ai découvert le développement personnel, la parentalité positive et j’ai développé ma méthode pour plus de sérénité et de satisfaction. J’ai compris que je me prenais pour Wonder Woman, que je faisais passer les besoins des autres avant les miens et qu’ inconsciemment j’attendais leur reconnaissance. Insatisfaite et stressée, je passais à côté du bonheur d’être maman.
Je me suis formée au coaching et aujourd’hui, parce que je l’ai vécu et que j’ai changé, j’aide les Working Mums à concilier leur vie de maman et de femme active sans oublier leur vie de femme, grâce à une méthode d’accompagnement sur-mesure et ludique qui s’appuie sur la psychologie positive et la parentalité positive.
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Je me reconnais c’est fou. Je crois que j’ai des choses à changer.
Je suis là pour vous y aider si besoin 🙂
Toujours beaucoup d’humour dans vos écrits j’adore !
Merci c’est gentil Cathy.
Conseils inspirants.
J’en suis ravie Séverine