Vous le savez, la charge mentale c’est tout ce qui est lié à la gestion du foyer. Il est indéniable que, dans la plupart des familles, c’est la femme qui assume la responsabilité du foyer, qui pense à tout, organise et planifie les courses, les rendez-vous chez le médecin ou encore les vacances. Même au travail, elle pense en permanence à tout ce qui a trait à l’organisation de la maison.
Quelle est l’origine de cette charge mentale ?
Pendant son congé maternité, la jeune maman se retrouve seule à la maison avec son enfant, pendant que son conjoint reprend son activité professionnelle après une brève coupure de 11 jours (en France). Parce qu’elle passe ses journées à la maison à s’occuper de son nouveau-né, la jeune maman se sent obligée de tenir son foyer comme il faut et de prendre à sa charge tout ce qui tourne autour du confort de sa tribu (son conjoint et ses autres enfants). Pour elle, c’est normal car son conjoint, lui, travaille et ce serait trop fatigant pour lui. Cette prise en charge se fait donc naturellement et sans remise en question, et en plus il faut bien se l’avouer cela arrange tout le monde. La femme se sent une bonne mère, une bonne épouse, une bonne ménagère et l’homme se décharge de ce qui n’est pas foncièrement sa tasse de thé.
Que se passe-t-il quand la jeune maman reprend son travail ?
C’est là où tout se complique car ces habitudes qu’elle a données pendant son congé maternité sont souvent considérées comme acquises, mais faire autant avec beaucoup moins de temps est vite ingérable. Et au lieu de décider de communiquer avec l’autre, d’envisager de faire équipe, la femme aura tendance à sur-exiger d’elle-même, sera persuadée qu’elle ne peut pas faire autrement, s’adressera à son conjoint en mode reproches. Plus le conjoint recevra de reproches, moins il aura envie de faire des efforts, et de toute façon même quand il prendra des initiatives, madame ne sera pas satisfaite et trouvera à redire car ce ne sera pas fait comme elle, ni aussi rapidement qu’elle l’aurait fait. Certaines se reconnaissent ?
Et si au lieu de penser que l’autre ne fera pas aussi bien ou aussi vite que vous, vous acceptiez de revoir votre niveau d’exigence à la baisse et votre seuil de patience à la hausse ?
Oui, c’est grisant de se dire que grâce à vous tout roule, tout est sous contrôle mais au final quel sont les conséquences sur votre bien-être ? Vous êtes épuisées et vous avez la tête dans le guidon ? Vous gérez votre vie façon to do list plutôt que de la vivre, non ? Et en plus vous n’êtes pas vraiment satisfaite? Comment vous sentiriez-vous si vous arriviez à ce que l’autre prenne à sa charge une partie de cette gestion du foyer ? Plus légère, plus libre, plus respectueuse vis-à-vis de vous-même ? Et bien pour parvenir à ce résultat, si vous commenciez, dans un premier temps, par mettre en commun toutes ces choses qu’il y à faire avec votre conjoint, chacun sa part, en mode demande plutôt qu’en mode reproches. Puis dans un second temps, si vous acceptiez de lui faire confiance en plaçant votre attention sur la finalité et pas sur la qualité du résultat obtenu ? L’important n’est-il pas de vous libérer l’esprit ? Alors tant pis, si ce n’est pas fait comme vous ni aussi vite que vous !
Prenez soin de vous car vous être la première à pouvoir le faire.
Retrouvez mon guide pratique anti burn out « le jour où j’ai coupé l’oreille du doudou de mon enfant »
« La différence entre celle que vous êtes et celle que vous voudriez être, c’est ce que vous faites »
Qui suis-je ?
Je suis Sandrine Joineau, créatrice de « au bonheur des Working Mums ». Comme vous, je n’arrivais pas à concilier ma vie de maman, de femme active et de femme. Trop de stress à cause de ma pression à être parfaite sur tous les fronts. Trop de tension avec ma fille. Trop d’insatisfaction, de frustration. L’exemple de Working Mum que je donnais à ma fille : stress, manque de confiance en moi, phrases négatives sur moi, cris, punitions, menaces… n’était pas celui que j’avais imaginé.
Un jour, à bout de nerf, j’ai coupé l’oreille de son doudou. J’ai pris conscience que je devais changer mon comportement. J’ai découvert le développement personnel, la parentalité positive et j’ai développé ma méthode pour plus de sérénité et de satisfaction. J’ai compris que je me prenais pour Wonder Woman, que je faisais passer les besoins des autres avant les miens et qu’ inconsciemment j’attendais leur reconnaissance. Insatisfaite et stressée, je passais à côté du bonheur d’être maman.
Je me suis formée au coaching et aujourd’hui, parce que je l’ai vécu et que j’ai changé, j’aide les Working Mums à concilier leur vie de maman et de femme active sans oublier leur vie de femme, grâce à une méthode d’accompagnement sur-mesure et ludique qui s’appuie sur la psychologie positive et la parentalité positive.
Exactement comme ça à la maison !!! Mimi la famille chat ?
Si cela te pèse, sache que rien ne t’oblige à le subir. Le changement doit venir de toi 🙂